Saveur(s)

Coups de coeur

mes trouvailles sur le net et ailleurs

Un battement d'ailes




Un battement d'aile suffit parfois à bouleverser une vie, un battement d'aile allié à un champs magnétique cela perturbe encore plus fort. Alors voilà, je déménage, je recolle les morceaux du puzzle, j'en avais marre de me couper en trois. Vous retrouverez les trois morceaux de moi sur mon nouveau blog Tanakia.

10/09/2008
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Le plus important dans la vie

J'ai reçu ce texte dans un courriel envoyé par un bon copain. C'est une chaine mais peu importe, l'histoire est jolie, elle me plait, et j'ai envie de la partager.

Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :
- " Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim. S'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. "
- " Est-ce que l'homme de la maison est là ? " ont-ils demandé.
- " Non, il est sorti ", leur répondit-elle.
- " Alors nous ne pouvons pas entrer " ont-ils répondu.

En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s'était passé.
- " Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! " dit-il à sa femme.

La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison " ont-ils répondu.
- " Et pourquoi ? " a t-elle voulu savoir.

Un des vieillards lui expliqua :
- " Son nom est RICHESSE, dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre," lui c'est SUCCÈS et je suis AMOUR. Il a ajouté :
- " Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison. "

La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
- " Comme c'est agréable ! " dit-il.  Puisque c'est le cas, nous allons inviter RICHESSE."

Sa femme n'était pas d'accord :
- " Pourquoi n'inviterions-nous pas SUCCÈS ?  "

Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation. Elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion :
- " Ne serait-il pas mieux d'inviter AMOUR ?  La maison sera alors remplie d'amour " !
- " Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à sa femme. Sors et propose à AMOUR d'être notre invité. "

La femme sort et demande aux trois vieillards :
-  " Lequel d'entre vous est AMOUR ? S'il vous plaît, entrez et sois notre invité. "

AMOUR se lève et commença à marcher vers la maison.  Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Etonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
-  " J'ai seulement invité AMOUR. Pourquoi venez-vous aussi ? "

Les vieillards lui répondirent ensemble :
-  " Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS, les deux autres d'entre nous serions restés dehors. Mais puisque vous avez invité AMOUR, partout où il va nous allons avec lui puisque partout où il y a de l'amour, il y a aussi de la richesse et du succès." !!!


07/09/2008
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Le massage selon mon chat

    Je me suis allongée en fin de journée sur mon lit, histoire de m'apaiser un peu, me recentrer, faire taire les pipelettes qui me bavardent dans les oreilles. Je fus vite rejointe par la chatte qui s'allongea de tout son long, le long de mon bras. C'était délicieux cette différence de sensation entre mon bras gauche chauffé par une bouillotte naturelle, vibrante et ronronnante, et le bras droit, mollement posé sur le matelas. Au frais.
    Bon je m'abandonnais à cette langueur bienfaisante quand le matelas rebondit légèrement. Le deuxième chat venait de faire son entrée. Il remonta le long de mes jambes pour s'asseoir avec une douceur extrême sur l'os pubien. Juste au bon endroit pour qu'il bascule vers le ventre, histoire de ne pas cambrer le dos. Merveille de délicatesse. Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, mais cela me surprend toujours !
    Et ensuite, tout doucement, il a commencé à me patasser le ventre, en mettant son poids en alternance sur une patte puis sur l'autre, selon un rythme connu de lui seul et qui fluctue. Les yeux mi-clos, il ronronne et semble très concentré. Sous ses pattes, la magie s'opère, le ventre chante et se détend. Les pattes appuient toujours jusqu'à la limite de la douleur, jamais à la douleur et le chat bouge ses pattes autour des endroits plus noués et douloureux comme s'il sentait parfaitement où il doit travailler. Et moi cela me donne franchement envie de m'endormir. Et ensuite il s'est attardé, c'est vraiment le mot, sur la vésicule biliaire. Comme par hasard.
    En médecine traditionnelle chinoise, la Vésicule Biliaire recentre la personne pour qu'elle décide de façon juste. Un déséquilibre énergétique et c'est l'indécision ou l'excès de témérité...
    Je suis bien chanceuse d'avoir un médecin si attentionné et si bien disposé qui me fait bénéficier de ses talents !

31/08/2008
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Ze kitchen

    Hier, c'était jour de fête, un petit diner chez William LeDeuil à Ze Kitchen Galerie. Depuis le temps que je bassine mes proches avec sa cuisine, il était plus que temps que j'aille gouter la cuisine du chef. C'est bien la première fois que je vais manger des plats que j'ai déjà essayé de réaliser. Et c'est très instructif !

    D'abord, cela confirme que vous pouvez vous lâcher, son livre est très bien fait, vous vous faites plaisir et vous allez trouver l'explosion de saveurs qui le caractérise. Evidemment faut aimer la matière première exotique : les Bong He, les feuilles de lime, les kumquat, le galanga, la citronnelle, le gingembre, le wasabi, etc...
    Ensuite, que chez soi, on est très limité en vaisselle ! WL a un art de la présentation bien agréable, joli jeu d'écho entre la vaisselle et les plats, belle constructions des assiettes, des couleurs, des volumes. Et l'Å“il du maitre veille, c'est lui qui met les assiettes sur le passe-plat pour le service, goute un bouillon, concentré et paisible.
    La salle est vitrée sur la cuisine, on voit donc s'affairer les acteurs du froid, le chaud est derrière, et à droite sur le côté, le chef sans toque veille. On sent bien que dans la cuisine - ils étaient 7 hier, pas beaucoup - cela travaille intensément, beaucoup de concentration mais des visages détendus, presque souriants. Agréable atmosphère qui se distille en salle.
    Pareil en salle, un personnel très, très souriant et très, très avenant. Une denrée rare à Paris. Une femme aux desserts, une femme au service, pour le reste, des hommes, des hommes et encore des hommes. Pourtant l'atmosphère la salle n'est pas trop masculine, ni la clientèle. Largement étrangère hier soir.

    Donc petit coup de folie avec le menu découvertes du chef en 7 plats (5 salés, deux sucrés). J'ai encore en bouche le tartare de crevette à la citronnelle et le jarret de veau confit à la moutarde violette.

    Deux regrets : du thon rouge servi (mais quand les restaurateurs arrêteront-ils de cuisiner le thon ? ils ont un rôle à jouer dans la préservation des fonds marins) et le fait de devoir confirmer la résa dans l'après-midi. Sinon, c'était une soirée de pur plaisir.


24/08/2008
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Arrêtez, vous me faites mourir !



    C'est presque une image d'Epinal, un troupeau de vaches croisées Aubrac et Charolais (pour la viande !) en estive, dans un pâturage extensif de Lozère. Et si en fait c'était un film d'horreur ?
    On se dit qu'avec un bon air pareil et une "bonne" herbe pareille (rare quand même) la viande doit être saine, gouteuse et savoureuse. Beaucoup de veaux garçons (les broutards) ne grandissent pas près de leur mère, ils sont envoyé en Italie qui est un acteur phare de l'engraissage (je ne sais pas avec quoi) pour finir en vitello accommodé de multiple façons.
    Oui, mais. De la Toussaint à la saint Urbain fin mai, les vaches sont en étable (en stabu) dans des jolis bâtiments de parpaing et de tôle ondulé comme vous allez le voir. Heureusement il y a de notables exceptions, si vous avez gougueule earth tapez Brassalière, vous allez avoir le souffle coupé).

    Et que mangent-elles ces vaches pendant l'hiver ? Du foin, oui mais cela ne suffit pas, donc elles mangent aussi du foin ensilé (là je vous conseille pour l'odeur et pour le gout inimitable que cela donne au lait et au fromage...), et d'autres substances délicieuses qui dégoulinent de ces magnifiques silos à grains. Je ne suis pas aller faire de prélèvements de cette alimentation pour bétail qui a tant fait parler d'elle au moment de la crise de la vache folle...


    Revenons à l'ensilage. Pour ensiler, soit vous faites un silo semi enterré, comme une taupinière, vous savez ces gros tas bâchés et lestés par de vieux pneus de tracteur, soit vous enrubannez les balles d'herbe rondes dans de jolis plastiques blancs, verts noirs, gris, non biodégradables, qui se désagrègeront en micro particules de plastiques qui iront polluer durablement les alentours (faites vieillir un sac en plastique sur votre balcon ou dans votre jardin pour avoir une idée du résultat, vous allez voir, c'est splendide). Pour les risques sanitaires je vous laisse le soin d'aller sur wikipedia c'est édifiant. Évidement vous pouvez faire les deux, le silo et les balles.


    Heureusement le maïs ne pousse pas en altitude, donc pas de géant vert. Mais quelques céréales qui poussent sur ces terres difficiles à grand coup d'engrais quand même. Vous pouvez chercher la filière bio en Lozère est balbutiante... mais pas les aides végétales agricoles de toutes feuilles.




    Donc ces troupeaux qui transhument tous les ans, mangent des produits pour partie bizarre six mois par an, montent à l'estive où ils ont aussi parfois du foin parce que l'herbe manque.  Euh l'herbe manque ou on veut trop de vaches à l'hectare ? Et pourtant la viande d'Aubrac a une solide réputation de viande de qualité !
    Je nuance, cette réputation de qualité est justifiée pour la filière Fleur d'Aubrac qui concerne des bêtes qui n'ont consommé toute leur vie que le lait de leur mère et de l'herbe. Mais elles seulement ! Toutes les autres ne sont sans doute ni mieux, ni pires que les Charolaises, Blondes d'Aquitaine, Limousine, Gascone, bref toutes ces bêtes sans label qui finissent sur l'étal des bouchers. Et docn je mange du foin, du foin ensilé, des céréales à l'engrais, des hotmones de croissance, des antibiotiques et sans doutes beaucoup d'autres nutriments (???) dont j'ignore à peu près tout.

    Et l'histoire ne s'arrête pas là, dans l'hebdo local La Lozère nouvelle du 1er aout 2008, on pouvait lire : "Lundi 28 juillet à 14h30, un ensemble routier composé d'un camion et d'une remorque a perdu l'un des deux containers qu'il transportait (...). C'est sur la commune de Fontans (...) que l'accident s'est produit (...). La cargaison constituée de restes d'équarissage s'est répandue sur la chaussée et dans un travers en contrebas. Les restes animaux provenant de l'abattoir de Langogne étaient constitués de déchets de catégorie C1 (nécessitant un traitement particulier).
(...) Philippe Merot de la DSV (direction des services vétérinaires) (...) explique l'opération :"les déchets ont été scrupuleusement enlevés ainsi qu'une couche de terre de 10 cm en dessous. Les arbres maculés ont été aussi abattus. Dans un tel cas, même si le risque est infime c'est le principe de précaution qui prime".
   
    J'ai relu trois fois cette brève me disant que j'avais du faire une erreur, un animal issu d'un abattoir pouvait être toxique au point de couper des arbres et enlever 10 cm de terre ? Cela me semblait incroyable ! Alors cette fameuse catégorie C1 correspond aux animaux (bovins, ovins, chevaux) qui meurent durant le transport vers un abattoir ou qui meurent avant l'abattage et qui sont éliminés dans la catégorie des matières à haut risque. Cela me fait désagréablement réfléchir sur la viande que je mange... Et cela fait un lien incroyablement opportun avec le livre Le troupeau aveugle de John Brunner que je viens de finir et dont je vous parlerai dans un prochain billet. C'est lui qui donne à ce billet son titre.

    Il existe des alternatives... L'Europe commence à les promouvoir !

10/08/2008
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Beaucoup de chance



    J'ai beaucoup de chance parce que le coucher de soleil d'hier soir ressemblait à un demi arc en ciel géant. J'ai pris un grand bain de couleurs avec un plaisir infini. Je ne sais pas où sont cachées les réserves de couleurs, ni le pot d'or, ni l'autre morceau de l'arc. Peu importe, c'est tellement beau que cela me transporte de l'autre côté de la terre. Là où j'avais envie d'imaginer que l'autre partie de l'arc se trouvait.

06/07/2008
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Des merveilles

    Ce soir j'étais à une soirée de dégustation de vins du sud. Pettie soirée presque entre hommes. Allez 25% de femmes, 75% d'hommes de tous les âges. Cela c'était la bonne surprise. Une petite réunion festive dans un lieu luxueux avec le plus beau plateau de fromages que j'ai jamais vu. Je me suis offert le plaisir de ne prendre que des fromages que je connaissais pas comme le bleu Corse ou que je n'avais jamais gouté comme le Bandon.
   
    Un vin arrive tout en haut de mon nirvana de ce soir, c'est un Condrieu "La Galopine" de la maison Delas, 100% viognier, à succomber de bonheur. C'est un vin parcelaire, traduire, vin d'un terroir délimité, produit en petite quantité mais quel bonheur.

    Dans les autres grands plaisirs un Faugère qui sentait le cuir et la truffe, un Beaucastel qui transforme le palais en une douce alcôve moelleuse et un muscat corse à siroter en attendant que le soleil redescende un peu. Quelques vins hors de prix que je n'aurai jamais pu déguster sinon et qui me laissent une guirlande de saveurs et de douceurs en bouche.

    Inutile de dire que je suis un peu pompet mais quel bon moment !!!

19/05/2008
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