Ze kitchen
Hier, c'était jour de fête, un petit diner chez William LeDeuil à Ze Kitchen Galerie. Depuis le temps que je bassine mes proches avec sa cuisine, il était plus que temps que j'aille gouter la cuisine du chef. C'est bien la première fois que je vais manger des plats que j'ai déjà essayé de réaliser. Et c'est très instructif !
D'abord, cela confirme que vous pouvez vous lâcher, son livre est très bien fait, vous vous faites plaisir et vous allez trouver l'explosion de saveurs qui le caractérise. Evidemment faut aimer la matière première exotique : les Bong He, les feuilles de lime, les kumquat, le galanga, la citronnelle, le gingembre, le wasabi, etc...
Ensuite, que chez soi, on est très limité en vaisselle ! WL a un art de la présentation bien agréable, joli jeu d'écho entre la vaisselle et les plats, belle constructions des assiettes, des couleurs, des volumes. Et l'œil du maitre veille, c'est lui qui met les assiettes sur le passe-plat pour le service, goute un bouillon, concentré et paisible.
La salle est vitrée sur la cuisine, on voit donc s'affairer les acteurs du froid, le chaud est derrière, et à droite sur le côté, le chef sans toque veille. On sent bien que dans la cuisine - ils étaient 7 hier, pas beaucoup - cela travaille intensément, beaucoup de concentration mais des visages détendus, presque souriants. Agréable atmosphère qui se distille en salle.
Pareil en salle, un personnel très, très souriant et très, très avenant. Une denrée rare à Paris. Une femme aux desserts, une femme au service, pour le reste, des hommes, des hommes et encore des hommes. Pourtant l'atmosphère la salle n'est pas trop masculine, ni la clientèle. Largement étrangère hier soir.
Donc petit coup de folie avec le menu découvertes du chef en 7 plats (5 salés, deux sucrés). J'ai encore en bouche le tartare de crevette à la citronnelle et le jarret de veau confit à la moutarde violette.
Deux regrets : du thon rouge servi (mais quand les restaurateurs arrêteront-ils de cuisiner le thon ? ils ont un rôle à jouer dans la préservation des fonds marins) et le fait de devoir confirmer la résa dans l'après-midi. Sinon, c'était une soirée de pur plaisir.
D'abord, cela confirme que vous pouvez vous lâcher, son livre est très bien fait, vous vous faites plaisir et vous allez trouver l'explosion de saveurs qui le caractérise. Evidemment faut aimer la matière première exotique : les Bong He, les feuilles de lime, les kumquat, le galanga, la citronnelle, le gingembre, le wasabi, etc...
Ensuite, que chez soi, on est très limité en vaisselle ! WL a un art de la présentation bien agréable, joli jeu d'écho entre la vaisselle et les plats, belle constructions des assiettes, des couleurs, des volumes. Et l'œil du maitre veille, c'est lui qui met les assiettes sur le passe-plat pour le service, goute un bouillon, concentré et paisible.
La salle est vitrée sur la cuisine, on voit donc s'affairer les acteurs du froid, le chaud est derrière, et à droite sur le côté, le chef sans toque veille. On sent bien que dans la cuisine - ils étaient 7 hier, pas beaucoup - cela travaille intensément, beaucoup de concentration mais des visages détendus, presque souriants. Agréable atmosphère qui se distille en salle.
Pareil en salle, un personnel très, très souriant et très, très avenant. Une denrée rare à Paris. Une femme aux desserts, une femme au service, pour le reste, des hommes, des hommes et encore des hommes. Pourtant l'atmosphère la salle n'est pas trop masculine, ni la clientèle. Largement étrangère hier soir.
Donc petit coup de folie avec le menu découvertes du chef en 7 plats (5 salés, deux sucrés). J'ai encore en bouche le tartare de crevette à la citronnelle et le jarret de veau confit à la moutarde violette.
Deux regrets : du thon rouge servi (mais quand les restaurateurs arrêteront-ils de cuisiner le thon ? ils ont un rôle à jouer dans la préservation des fonds marins) et le fait de devoir confirmer la résa dans l'après-midi. Sinon, c'était une soirée de pur plaisir.