Saveur(s)

Impressions

    Lundi. Il est 7h15 je marche dans Paris pour rejoindre mon boulot. Les rues sont presque désertes. Il fait une température délicieuse. D'une rue à l'autre, les effluves de fleurs me taquinent le nez. Délicieux. Par trois fois sur le chemin des passants me disent bonjour ! Quel plaisir !

    Mardi, un merle posé sur mon balcon siffle. Je l'imite gauchement. Délicat, il modifie son chant pour s'accorder au mien. Un délice. Je lui ai proposé plusieurs mélodies qu'il a fidèlement essayé de reproduire jusqu'au moment où il a vu mes chats derrière la fenêtre, qui le regardaient avec ? avidité ? Claquement de dents !!! Battements d'ailes.  Complicité interrompue.

    Mercredi. Journée suspendue à une attente. Le débat de ce soir. Conseil syndical expédié, je me retrouve face à mon écran, France info dans les oreilles, puis direction lemonde.fr puis arte.fr. Je fais partie des 10 millions de français devant leur écran. Waou. J'écoute la radio, 2 minutes de décalage du son avec le net. Etrange retour aux réalités physiques et terrestres. Je ne garde que le Net.  Les deux protagonistes jouent Tous les deux à contre emploi. Cette performance de contre acteur m'attriste. C'est un spectacle, pas un débat d'idées.

    Jeudi matin. Petite appréhension. Faire cours devant plus de 100 élèves pendant 4 heures. Ma première fois. J'appréhende. C'est dur. Physiquement et mentalement, très dur. Pour eux comme pour moi. Je m'en faisais une montagne, cela se passe, c'est difficile mais moins que ce que je craignais. Légèreté dans la rue à 13 heures quand enfin je sors à l'air libre. La tension lache d'un coup et je me traîne jusqu'à mon bureau. Cela fait 19 ans jour pour jour que je travaille. Joyeux anniversaire !

    Jeudi après midi, rendez-vous professionnel. Je parle d'assertivité. Mon interlocutrice ne connait pas et m'interroge. Simplement. Je suis surprise, je souris et explique. Douceur de la langue française. Pétillement dans les yeux. Quarante cinq minutes de travail très agréable. Cela me requinque !

    Jeudi soir. Cours de Tibétain. Nous sommes 5. Nous apprenons l'impératif et du vocabulaire ce soir. Des nuances déroutantes. Au revoir ne se dit pas de la même manière selon que l'on s'adresse à celui part ou celui qui reste ! Avec l'alphabet Tibétain on peut écrire Sarko et Ségo, pas Bayrou ! J'adore la sonorité de cette langue - si loin de la notre,  son écriture - j'ai l'impression de dessiner, jamais d'écrire !

    Vendredi, je ne travaille pas. Je vais musarder, peut être même musarweber !
Et vous ?

    Djéla djelyong ! A plus tard !


03/05/2007
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